Dans quel contexte vous êtes-vous tournés vers un opérateur national ?
— Jusqu’à présent, la ville avait une convention d’objectif avec le CLOS, association gérée par du personnel communal. Des bons de rentrée et de loisirs étaient proposés, des voyages organisés… Mais il est ressorti des échanges que j’ai pu avoir avec plusieurs agents que le besoin en accompagnement social pour leur quotidien était fort. Nous avons aussi rencontré des situations sociales complexes qui ne peuvent être gérées par l’employeur seul. Après une consultation en interne via un questionnaire, il nous est apparu nécessaire de proposer aux agents une action sociale plus performante, avec davantage de prestations et un accompagnement personnalisé, l’objectif étant aussi d’améliorer leur pouvoir d’achat.
La démarche a-t-elle constitué un élément du dialogue social ?
— Le CNAS est venu présenter son offre aux membres du CLOS, qui sont aussi des représentants du personnel. J’ai également expliqué le projet d’adhésion au comité technique en décembre 2019 avant de le soumettre au conseil municipal du 24 décembre. Dans l’ensemble, l’accueil a été favorable et je me réjouis pour les agents de cette adhésion.
Comment votre choix s'est-il porté sur le CNAS ?
— J’ai demandé de consulter différents organismes et après comparaison, le CNAS a été retenu. Les prestations sont vraiment variées et un accompagnement pour les agents les plus fragiles est proposé. Nous avons d’ailleurs pu le tester durant la crise sanitaire pour quelques situations particulières. Par ailleurs, le CNAS a un véritable rayonnement national et propose aussi des partenariats locaux. C’est important pour moi.
En quoi l’action sociale du CNAS a-t-elle été utile à vos services durant la crise sanitaire ?
— En phase de déconfinement, nous avons accompagné plusieurs situations individuelles dites « sensibles » en nous appuyant particulièrement sur l’offre solidarité comme le secours exceptionnel, l’aide sociale au logement… mais également en accompagnant les agents plus éloignés du numérique dans la constitution de leurs demandes. Nous avons également largement communiqué autour de la prestation d’écoute sociale.
Quels moyens déployez-vous pour diffuser l’information auprès de vos agents ?
— Notre correspondante CNAS est affectée à la direction des ressources humaines à 50 % ; c’est essentiel pour accompagner les agents dans la découverte de cette nouvelle offre d’action sociale. Le CNAS a animé des réunions d’information début janvier pour l’ensemble des agents, à l’hôtel de ville mais aussi dans les structures extérieures. Enfin, nous relayons régulièrement l’actualité du CNAS par mailing, affichage ou via les fiches de paies (chèques-vacances, prestations Rentrée scolaire…).
Quel rôle accordez-vous à l’action sociale dans la gestion RH ?
— Je pense que nous devons mettre à disposition des agents les bons outils pour les accompagner dans leurs organisations personnelle et familiale, tout en leur garantissant l’anonymat. Aujourd’hui, dans nos annonces de recrutement, nous mettons en avant notre adhésion au CNAS.
*Les 378 agents de la ville et du CCAS de Maurepas bénéficient du CNAS depuis le 1er janvier 2020. Ils seront suivis le 1er septembre par les 19 salariés de la SPL Semau (restauration collective).