La fin d’un mandat municipal — ces six années qui rythment la vie démocratique du CNAS — est l’occasion d’apprécier le développement de l’association nationale. Celui-ci est porté par la mobilisation bénévole de ses délégations départementales, appuyées par les équipes salariées du siège et des antennes régionales.
Des mutations territoriales accompagnées
Et force est de constater que l’association nationale a encore augmenté son empreinte sur la sphère territoriale entre 2014 et 2020. Le nombre de bénéficiaires, maître-étalon de cette évolution, a ainsi été arrêté à 793 201 au 31 décembre 2019*, soit 25 % de plus qu’à fin 2013.
Une progression soutenue au regard des profondes mutations territoriales qui auront marqué ce sixtennat, et que le CNAS a accompagnées auprès de ses adhérents par diverses mesures : un nouveau système de cotisation unique et forfaitaire (17 € d’économie moyenne par agent, entre 2016 et 2018), des dispositions permettant d'assurer la continuité de l’action sociale (possibilité d'adhésion partielle…).
+160 % entre 2000 et 2013
Pour rappel, les deux précédentes mandatures avaient bénéficié d’un contexte législatif très favorable auquel l’action militante du CNAS avait grandement contribué : la loi Sapin du 3 janvier 2001 rendant possible la gestion de l’action sociale par des organismes à but non lucratif, puis la loi du 19 février 2007 rendant obligatoire l’action sociale dans les collectivités et leurs établissements publics.
Résultats ? De fin 2000 à fin 2013, le nombre de bénéficiaires avait connu une explosion de 160 %, passant de 245 340 à 636 881 ! En 20 ans, l'action sociale du CNAS s'est donc taillée une part grandissante au sein de la FPT : 2 agents territoriaux sur 5 en bénéficient aujourd'hui, quand elle n'en concernait que 2 sur 12 en 2000.