Le CNAS sera présent aux assises nationales Territorialis, du 14 au 16 octobre à Metz, où le Syndicat national des directeurs généraux des collectivités territoriales tiendra son 80e congrès. Son président, Stéphane Pintre*, évoque à cette occasion l'impact de la crise sur le service public local, la relance, l'importance de l'action sociale et les valeurs qui unissent le SNDGCT au Comité national d'action sociale.
Qu'est-ce qui lie le SNDGCT au CNAS ?
Le SNDGCT et le CNAS partagent les mêmes valeurs d’entraide, de solidarité, de soutien et d’écoute. Nos deux structures ont à cœur, par l’intermédiaire de leurs réseaux de terrain, de tisser les liens de proximité et d’être au plus près des besoins de leurs adhérents. Cela nous rassemble forcément.
En outre, c’est une opportunité pour les directions générales que représente notre syndicat de pouvoir connaître et promouvoir un tel outil en faveur de l’action sociale dans les collectivités. Ce partenariat s’inscrit donc bien dans le sens de la coopération au bénéfice de tous, agents et collectivités.
La crise sanitaire a-t-elle, selon vous, changé la relation entre la population et les agents du service public local ?
Je pense que cette crise a permis de rappeler à chacun le rôle essentiel des services publics dans la vie quotidienne de tous. J’espère que le lien de respect et de confiance entre le citoyen et les services publics en sera restauré dans nos communes, de même qu’au niveau national.
La société, en son entier, a besoin d’un service public moderne et efficace, mais aussi reconnu, avec les moyens lui permettant de rendre le service qu’il doit à tous.
En outre, le positionnement des collectivités territoriales dans la gestion de cette crise rappelle que l'échelon local est une des clefs de la reprise rapide et efficace des activités.
Dans le contexte de relance, quel rôle l’action sociale peut-elle jouer dans la gestion RH des grandes collectivités ?
Les agents, par leur engagement et leur dévouement durant la période de confinement, ont rendu un service indispensable aux plus vulnérables. Ils se sont exposés et ont répondu présents quelles que soient les circonstances.
Ils ont également constamment su s’adapter aux modifications de préconisations, aux besoins émergents alors que les solidarités s’amenuisaient. Bref, leur reconnaissance est la moindre des choses !
Dans ce cadre, l’action sociale constitue un moyen pour les collectivités employeuses de faciliter la vie des agents, de prendre soin d’eux, et donc de les valoriser. De plus, c’est un service personnalisé, adapté à leurs besoins.