Romain Le Berrigot et Olivier Devillers ont animé les deux ateliers sur l'Intelligence artificielle.

Apprendre à vivre en bonnes intelligences

Dimanche 7 juillet 2024
Au congrès de Chambéry, deux ateliers ont exploré le fonctionnement de l'Intelligence artificielle et les opportunités qu'offre une telle avancée aux collectivités.

L’Odyssée de l’espace, Terminator, Blade runner… Les exemples d’Intelligence artificielle popularisée par Hollywood ne manquent pas. Mais sont aussi porteurs d’un imaginaire inquiétant ! L’atelier Mieux comprendre l’IA a permis de mieux discerner science-fiction fantasmée et réalité plutôt prometteuse.

Qu’est-ce que l’IA et comment fonctionne-t-elle ? Comment est-elle déjà mise oeuvre dans notre vie quotidienne ? « La plus-value de l’humain reste essentielle ! assure Romain Le Berrigot, consultant en communication. Le tout est de rester proactif : comprendre dans quelles situations utiliser ce nouvel outil pour en tirer profit. »

Missions à plus haute valeur ajoutée

Les collectivités peuvent fournir des données dont l'IA a besoin à profusion pour fonctionner. L’atelier L'IA, une opportunité pour les territoires a répertorié de nombreux cas d’usages, dans de grandes agglomérations comme dans de petites villes, qui répondent à diverses problématiques : environnement, énergie, mobilité, sécurité, gestion des risques… D'autres applications améliorent les conditions de travail des agents ou la relation avec l’usager.

L’enjeu, désormais ? Accompagner cette transition et favoriser la montée en compétences des personnels dont les métiers évolueront avec l’IA. « Certaines tâches disparaîtront et laisseront davantage de temps à des missions à plus haute valeur ajoutée » explique Olivier Devillers, journaliste spécialiste du numérique.
 


Paroles de délégués
 

« Je fais confiance aux jeunes générations pour maîtriser cette technologie. Le contact humain ne pourra jamais être remplacé, même si certaines applications peuvent faire gagner du temps à nos secrétaires de mairie »

Sylvie Malfait-Bennin, conseillère municipale de Montiers-sur-Saux (55)
 

« Il y a une vision optimiste, pour la médecine par exemple, et une vision plus sombre avec la remise en cause de certaines libertés. L'intelligence humaine devra réguler l'utilisation de l'IA et éviter certaines dérives sectaires. »

Didier Ducrot, conseiller communautaire des Portes du Berry (18)
 

« Pour notre commune, qui est en sous-effectif, l’IA permettrait d’alléger les tâches de certains collègues, comme le dépôt des cartes d’identité par exemple. »

William Meyer, DGS de Montbeton (82)
 

« L'IA pourrait aider nos agents pour des documents qu'on ne fait pas tous les jours et qui demandent beaucoup de temps pour trouver le bon formulaire et l'évolution réglementaire. »

Jacques Cornec, maire de Bourgheim (67)